Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Notre Terre
  • : Ce blog va parler des différentes actualités environnementales. Touché par le film "Home", de Yann Arthus Bertrand, j'ai décidé de créer un espace dans lequel une communauté d'internautes pourra partager ces idées en matière d'environnement dans le seul but de sauver notre terre. Alors chaque initiative compte, de la plus petite à la plus grande. Chaque main tendue peut sauver une parcelle de notre Terre et à terme l'environnement et la paix globale.
  • Contact

Profil

  • Savarit Johnatan
  • Etudiant en histoire et en journalisme, le thème de l'environnement me préoccupe beaucoup sans toutefois faire les choses que je voudrais faire. J'espère que par ce biais quelques uns auront conscience de l'impact de l'Homme dans le MONDE.
  • Etudiant en histoire et en journalisme, le thème de l'environnement me préoccupe beaucoup sans toutefois faire les choses que je voudrais faire. J'espère que par ce biais quelques uns auront conscience de l'impact de l'Homme dans le MONDE.

Statistiques

 

69 289 visiteurs uniques

166 814 pages vues

Recherche

Citation du moment

Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on se retrouve toujours dans les étoiles". 

Archives

A voir!

Nouveau blog à visiter :
http://1001patrimoines.wordpress.com

 

Liens

23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 18:10

Le bilan du naufrage du Costa-Concordia continue de s'alourdir. Deux nouveaux corps ont été retrouvés dans l'épave du navire, a annoncé lundi 23 janvier le commissaire du gouvernement chargé de la catastrophe, Franco Gabrielli.

"Nous avons retrouvé les corps de deux femmes sur le pont numéro 4. Ceci porte le bilan sûr des victimes à quinze", a précisé M. Gabrielli au cours d'une conférence de presse sur l'île italienne du Giglio, où le Concordia a fait naufrage il y a dix jours. M. Gabrielli a précisé que les recherches sont "menées dans des zones de plus en plus complexes, au milieu de substances en décomposition, de pans d'ameublement".

http://s2.lemde.fr/image/2012/01/23/540x270/1633219_3_63df_vue-du-costa-concordia-le-23-janvier-2012_8ab4eb848a451c3ca43b4902969897cf.jpg

FEU VERT AU DÉBUT DU POMPAGE DU CARBURANT

En parallèle aux recherches, le pompage du carburant du Concordia va pouvoirdébuter. Franco Gabrielli a annoncé avoir donné le feu vert pour le démarrage de l'opération. Il a souligné devant la presse que les autorités ont pu vérifier que le navire est "stable", qu'"il n'y a pas de risque qu'il glisse" vers une zone plus profonde, ce qui "permet d'agir sur les deux fronts", la recherche de la vingtaine de personnes encore considérées comme manquant à l'appel et le vidage des cuves, remplies de 2 380 tonnes de mazout.

Selon un responsable technique, le pompage peut commencer "immédiatement". Il devrait durer "28 jours sans interruption", a précisé l'amiral Ilarione Dell'Anna, un des responsables des opérations, qui a souligné que l'opération pourraitcommencer dès mardi. Pour les faciliter et éviter une pollution des eaux autour du navire, les secours sont aussi en train de commencer à prélever les déchets trouvés dans l'eau.

LE COÛT DU NAUFRAGE ESTIMÉ À 30 MILLIONS D'EUROS

Quel sera le coût du naufrage ? Le réassureur allemand Hannover Re a avancé, lundi, le chiffre de 30 millions d'euros. "Il est difficile pour l'instant d'évaluer les réclamations", précise toutefois le troisième réassureur mondial. La semaine dernière, Hannover Re n'avait évoqué qu'une charge de 10 millions d'euros, tandis que son grand concurrent allemand Munich Re parlait d'environ 50 millions d'euros. Un assureur avait indiqué que le Concordia était assuré pour 395 millions d'euros, soit le plus important sinistre maritime jamais survenu.

Trois types d'assurance peuvent entrer en jeu pour un navire : l'assurance du navire lui-même (corps maritime), l'assurance en responsabilité civile (RC) et l'assurance souscrite pour les marchandises transportées.

Source : Lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 00:42

Alors que les périls s'accumulent dans la région du Golfe, où Etats-Unis et Iran semblent au bord de la confrontation, la France est engagée dans un effort diplomatique dont l'objectif se résume ainsi, selon l'entourage de Nicolas Sarkozy :"contraindre l'Iran à faire un choix binaire : l'avenir du régime, ou la bombe nucléaire".

 

http://s2.lemde.fr/image/2009/12/16/540x270/1281695_3_f82b_la-diplomatie-de-nicolas-sarkozy-vise-a_6d4aaa9273b0b7b9785acbd668ad5bbb.jpg

On estime, à Paris, qu'une campagne de sanctions internationales paralysantes pour l'économie iranienne s'impose de manière urgente, car le risque est grand devoir Israël procéder à des frappes aériennes contre des sites nucléaires iraniens"durant l'été 2012 ".

Les responsables français considèrent de longue date qu'ils sont investis d'un rôle particulier de vigilance sur cette crise mettant en cause la paix au Proche-Orient ainsi que l'ordre nucléaire mondial. Chose frappante, la récente dramatisation des enjeux donne lieu à de nouvelles tensions feutrées entre l'équipe de M. Sarkozy et celle de Barack Obama.

Rien n'en paraît publiquement, et les deux dirigeants affichaient une bonne entente lors de leur prestation télévisée conjointe, début novembre 2011, en marge du G20 de Cannes. Mais derrière cette façade, les responsables français reprochent à l'administration Obama d'avoir été hésitante pour la mise en oeuvre de sanctions radicales contre l'Iran, alors que, selon eux, un compte à rebours est engagé.

"Obama s'est fait imposer par le Congrès américain les mesures qu'il a signées le 31 décembre ", portant sur un étouffement progressif des transactions internationales avec la Banque centrale iranienne, relève-t-on à Paris. "Il l'a fait à son corps défendant", souligne un officiel, rappelant que le Sénat américain avait voté par "100 voix contre zéro" pour imposer une politique plus stricte sur l'Iran, alors que la Maison blanche voulait diluer ou retarder certaines mesures.

Un diplomate français de haut rang souligne qu'il a été difficile pour M. Obama d'envisager des mesures contre le pétrole iranien car le président américain serait prisonnier de considérations électoralistes : une flambée des cours du brut rejaillirait négativement sur sa campagne de réélection.

Placé sous la pression du Parti républicain, dont tous les candidats ne cessent d'agiter le danger iranien, Barack Obama aurait par ailleurs du mal à reconnaître ce qui est perçu, à Paris, comme "l'échec de sa politique de la main tendue" à Téhéran. Une politique qui avait suscité de fortes réserves, côté français, notamment à propos d'une offre d'échange d'uranium enrichi faite, en vain, fin 2009.

Encore aujourd'hui, certains officiels français se méfient d'une propension d'une partie de l'administration américaine à rechercher un compromis "bancal" avec Téhéran. C'est pourquoi Paris insiste, au sein du groupe des grandes puissances traitant cette crise, pour que l'exigence de la suspension de l'enrichissement d'uranium, inscrite dans les résolutions de l'ONU depuis 2006, soit constamment rappelée.

2012, ANNÉE "CRUCIALE"

Alors que Washington hésitait à frapper le secteur des exportations iraniennes de pétrole, l'Elysée avait rendu publique, le 21 novembre 2011, une lettre de M. Sarkozy aux autres dirigeants occidentaux, appelant à des mesures plus décisives : interruption des achats de brut iranien et gel des avoirs de la Banque centrale. Ce sont ces mesures - en particulier l'embargo pétrolier - que la France estime avoirréussi à imposer au niveau de l'Union européenne, qui devrait annoncer des décisions en ce sens le 23 janvier.

La France, par son activisme en faveur de sanctions d'un registre nouveau, veut s'inscrire dans un triangle diplomatique avec Washington et Israël, dans l'espoir d'occuper un rôle central. Les responsables français ont ainsi relayé le message israélien au sein de l'Europe et auprès de l'équipe Obama, pour la mise en place d'un embargo pétrolier. Non sans, d'ailleurs, s'appuyer sur des contacts au sein du Congrès américain, manifestement perçu à Paris comme un allié, ainsi qu'il l'est par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Mais la France n'endosse pas pour autant la ligne des "faucons" du Likoud, insiste-t-on à Paris, car elle continue de faire l'analyse que le scénario militaire contre l'Iran serait une "catastrophe", comme l'avait dit M. Sarkozy dès août 2007.

Des frappes aériennes auraient pour effets de "souder les Iraniens derrière (le Guide) Khamenei, souder tous les chiites derrière l'Iran, et elles ne feraient queretarder le programme nucléaire iranien, sans lui porter un coup d'arrêt définitif", dit un officiel, catégorique. Et c'est précisément pour "chercher une alternative à ce qui serait une grosse bêtise israélienne" que la France déploie tant d'efforts en faveur des sanctions.

Celles-ci visent à convaincre l'Iran qu'il vaudrait mieux arrêter - avant qu'il ne soit trop tard - son programme nucléaire, plutôt que d'encourir des mesures susceptibles de provoquer un effondrement économique du pays, et donc, demettre en péril le régime. Il y a urgence à faire aboutir cette stratégie car l'année 2012 est "cruciale""Nous sommes convaincus qu'il reste à peu près un an avant la bombe" iranienne et que "les Israéliens n'attendront pas un essai nucléaire iranien pour régler le problème", commente un responsable français. Un tel délai correspond à celui évoqué par le ministre israélien de la défense, Ehoud Barak.

Selon un diplomate français de haut rang, "si les Israéliens veulent "taper" avant qu'un stade irréversible soit atteint, le meilleur moment, c'est avant l'élection présidentielle américaine". Car, en pleine campagne électorale, Barack Obama"serait soumis à une pression politique irrésistible pour ne pas laisser Israël seul face à la tentation de frapper militairement""Si Israël frappe, souligne cette source,ce sera avant le 6 novembre." En précisant : "Le moment de tous les dangers, c'est l'été 2012."

Nicolas Sarkozy est "le président le plus engagé, dans le monde" sur le dossier iranien, souligne-t-on dans son entourage. La montée des tensions régionales ainsi que l'avancée des travaux scientifiques iraniens, décrite dans le dernier rapport des inspecteurs internationaux, favorisent une nouvelle mobilisation. Certains, à Paris, anticipent que le chef de l'Etat s'emparera de ce thème dans sa campagne électorale, pour valoriser sa fermeté et sa constance face à une crise de prolifération qui comporte désormais de lourds dangers de dérapage militaire.

Natalie Nougayrède
Partager cet article
Repost0
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 02:03

Seize personnes, dont un cadre des services de renseignement afghans et quatre policiers, ont été tuées mercredi 18 janvier lors de deux attaques dans la province du Helmand, un bastion taliban du sud de l'Afghanistan.

 

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSghVi7QmTDdArG3xme8ANREO4oumnTcJfM43TkyoAu0DWwIVyMiA

"Un kamikaze roulant en moto a tué dix civils et deux policiers en se faisantexploser dans un bazar", a indiqué Mohd Ismail Hotak, un cadre des forces de police afghanes. L'insurgé, qui a activé sa bombe vers 15 h 30, a également blessé vingt personnes, de même source.

 LES TALIBANS ONT REVENDIQUÉ L'UNE DES ATTAQUES

A 17 heures, dans un autre district de la province, un directeur local des services de renseignement afghans, ses deux gardes du corps et un civil sont décédés lors de l'explosion d'une mine télécommandée, a indiqué Daoud Ahmadi, porte-parole du gouverneur du Helmand, ajoutant qu'un autre garde du corps avait été blessé. Les talibans ont revendiqué ce second attentat, alors que personne n'avait endossé la responsabilité du premier mercredi soir.

Les attentats-suicides et bombes artisanales sont les armes de prédilection des talibans, chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis et qui mènent depuis la rébellion contre le gouvernement afghan et ses alliés de l'OTAN. Deux tiers des violences liées au conflit ont lieu dans le sud et l'est du pays, principaux bastions des talibans et de leurs alliés, selon l'ONU. Les rebelles visent notamment les forces de l'ordre afghanes, censées prendre le relais des forces étrangères et assurer elles-mêmes la sécurité du pays d'ici à la fin 2014, date à laquelle l'OTAN prévoit d'avoir retiré l'ensemble de ses forces de combat.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 01:53

ROME CORRESPONDANT - Le gouvernement italien devait décréter, jeudi 19 janvier, l'état d'urgence et de castastrophe naturelle dans la zone de l'ile du Giglio, face au littoral toscan, où, dans la nuit du vendredi 13 au 14 janvier le navire de croisièreCosta-Concordia s'est échoué, à la suite d'un comportement et de manoeuvres irresponsables de son capitaine. Cette mesure permettra à un commissaire nommé par le gouvernement de valider les opérations de pompage des 2 300 tonnes de fuel retenues dans les cuves, ainsi que de renflouement de l'épave.

 

http://s2.lemde.fr/image/2012/01/18/540x270/1631262_3_7d46_les-operations-de-pompage-des-2-300-tonnes-de_077a031df3a23bac8d92e6d17ae37cee.jpg

Le temps presse et la menace d'une catastrophe écologique n'est pas écartée. Le beau temps se maintient sur la zone, mais la mer est prévue de "forte à agitée" dans les prochains jours. La proue du Costa-Concardia repose pour l'instant sur un banc de sable, et la poupe sur des rochers dans lesquels il s'est en partie ancré, à une profondeur d'une vingtaine de mètres.

Mais, plus au large, s'ouvre un à-pic de 88 m de profondeur. Lundi, le bateau s'est enfoncé de quelques centimètres à la proue, interrompant immédiatement, pour plusieurs heures, les recherches des corps et d'éventuels survivants.

Mardi, une équipe de plongeurs était déjà à l'oeuvre autour du mastodonte (300 m de long sur 30 m de large), échoué à l'entrée du port du Giglio pour inspecter l'état des cuves et repérer, sur la coque, les endroits où il faudra effectuer les forages pour placer les pompes.

>> Lire l'article Des mouvements du "Costa-Concordia" interrompent les secours

Selon Kees van Essen, directeur des opérations de la société néerlandaise Smit Salvage, spécialisée dans ce type d'intervention, le pompage devait débutermercredi, une fois obtenu le feu vert du gouvernement. Les opérations pourraientdurer "entre trois et quatre semaines". Smit Salvage a conduit des exercices de ce type sur le sous-marin nucléaire russe Koursk, perdu en 2000, et le pétrolier chypriote Haven, coulé en 1991 au large de Gênes. Les cuves du Costa-Concordiasont pleines d'un fuel lourd dont la fuite pourrait être une catastrophe pour la petite île de l'archipel toscan, réputé pour la beauté de ses fonds marins. Il devra êtreréchauffé pour être pompé et stocké dans des bateaux-citernes.

"LE PLUS VITE POSSIBLE"

M. van Essen, interrogé au cours d'une conférence téléphonique, s'est voulu rassurant : "Aucun réservoir n'est endommagé", mais "il y a toujours des risques"."Tout le monde est conscient de la menace, a-t-il poursuivi. Nous devons faire le plus vite possible." A titre de prévention, des bouées jaunes couvertes de matière absorbante ont été installées pour éponger d'éventuelles nappes d'huile ou de carburant.

De son côté, la France a proposé de mettre au service de l'Italie les équipes du Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux de Brest, créé en 1979 après le naufrage du pétrolierAmoco-Cadiz. Le gouvernement est également prêt à envoyer des barrages flottants et des produits dispersants stockés sur quatre sites de la Méditerranée (Marseille, Toulon, Sète et Berre).

Si tout va être mis en oeuvre pour éviter une marée noire, le ministre de l'environnement, Corrado Clini, maintient la pression sur le croisiériste Costa, dont les drapeaux suspendus à son siège de Gênes ont été mi en berne. Le gouvernement a donné dix jours à la compagnie pour présenter un plan de renflouement de l'épave, qui sera à sa charge.

Trois options sont à l'étude pour permettre au Costa-Concordia, lourd de 110 000 tonnes d'acier et d'une énorme quantité d'eau, de se remettre à flots : souleverl'épave avec des ballons glissés sous son flan droit ; tenter de le remettre à la verticale en le tirant avec des remorqueurs ; ou le débiter en tronçons, plus facilement maniables. Une quatrième solution n'est pas écartée, dans le cas où les trois autres se révéleraient impossibles ou trop coûteuses : tirer l'épave vers l'abysse, qui l'engloutira à jamais.

Philippe Ridet

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 01:49

Les marins des compagnies SNCM et CMN étaient en grève, mercredi 18 janvier, à l'appel de la fédération nationale des syndicats maritimes CGT pour défendrel'emploi, entraînant l'annulation des traversées entre Marseille et la Corse, a-t-on appris de sources concordantes.

 

http://s2.lemde.fr/image/2005/10/11/540x270/698021_3_c8f9_des-navires-de-la-sncm-amarres-dans-le-port_5101c84b6adb3e20ef95afc68ebcbe25.jpg

Le syndicat réclame un durcissement législatif pour que davantage de bateaux basés en France aient un pavillon français de premier registre, "seul moyen d'éliminer réellement le dumping et la concurrence déloyale", estime Frédéric Alpozzo, secrétaire du syndicat CGT des marins à Marseille. "La récente liquidation honteuse et scandaleuse de SeaFrance (est) là pour nous rappeler ce qui pourraitadvenir si la libre concurrence des compagnies italiennes low cost se poursuivait sur le service public maritime de continuité territoriale", souligne-t-il.

"C'est d'autant plus grave que Corsica Ferries touche de l'argent public", a dénoncé M. Alpozzo, joint par téléphone. Les marins CGT déplorent l'attribution à cette compagnie française battant pavillon italien ("40 % moins cher", selon la CGT), des aides dites sociales, qui permettent de pratiquer des tarifs préférentiels pour certaines catégories de passagers au départ de Nice et Toulon.

Un amendement, déposé par le groupe communiste, doit être examiné la semaine prochaine au Sénat "pour que toutes les compagnies soient soumises aux mêmes règles", selon le syndicaliste. Les grévistes devaient se rendre à la fédération départementale du PS mercredi en début d'après-midi pour demander la position du groupe socialiste sur le sujet. L'arrêt de travail, d'une durée de 24 heures, est"majoritairement suivi", selon la même source.

A la SNCM (Société nationale Corse Méditerranée), les liaisons prévues mercredi soir sont affectées. Il s'agit de Bastia-Marseille et Marseille-Ajaccio, qui partiront jeudi matin, et de Marseille-Porto-Vecchio, qui est annulé, de même que le retour de Corse initialement programmé jeudi soir. Les trois bateaux de la CMN (Compagnie méridionale de navigation), dont le départ était prévu dans la soirée (Marseille-Propriano, Marseille-Bastia et Ajaccio-Marseille), appareilleront jeudi matin. Ce mouvement s'inscrit dans le cadre de la mobilisation souhaitée par la CGT au niveau national à l'occasion du sommet social sur l'emploi convoqué par le président Nicolas Sarkozy.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 11:26

Après une nuit de recherches sans relâche, les sauveteurs ont découvert lundi matin un nouveau corps dans l'épave du Costa Concordia, portant le bilan du naufrage du bateau de croisière près de l'île italienne du Giglio a six morts. Il s'agit d'un passager, retrouvé alors qu'il portait son gilet de sauvetage, sur le deuxième pont, dans la partie encore émergée du navire. Son identité n'a pas encore été divulguée.

QUATRE FRANÇAIS FONT L'OBJET DE VÉRIFICATIONS


Quatre passagers français du paquebot font encore l'objet de vérifications, a indiqué le Quai d'Orsay. Sur les 21 passagers français dont on était sans nouvelles dimanche soir, 17 ont été localisés grâce à des informations fournies par leurs familles, ou par les autorités italiennes, ou encore par la compagnie Costa, et des vérifications se poursuivent pour quatre autres, a précisé le ministère.

Après la catastrophe, survenue vendredi soir il reste encore une quinzaine de disparus. Parmi eux, figuraient dimanche soir quatre Italiens : un père de 36 ans et sa fille de 5 ans ainsi que deux femmes siciliennes de 50 et 49 ans, qui seraient saines et sauves selon les secouristes, mais dont la famille a perdu la trace. Deux Américains manquaient aussi à l'appel : l'ambassade des Etats-Unis a fait savoirsur sa page Facebook que sur 120 passagers américains, 118 avaient été retrouvés. S'y ajouteraient deux couples de Français, et une personne dont la nationalité n'a pas été communiquée. La nationalité des membres d'équipage disparus n'a pas été divulguée.

"TRÈS GRAVES ACCUSATIONS"


Dimanche, la compagnie propriétaire du navire a accusé le capitaine d'avoircommis des "erreurs", tant dans la route du navire que la gestion de l'urgence. "De très graves accusations pèsent" sur le commandant Francesco Schettino, qui a quitté le navire avant l'évacuation de la totalité des passagers, a rappelé le leader européen des croisières, dans un long communiqué diffusé dans la soirée. Accusé notamment d'homicides multiples et d'abandon du navire (il risque douze ans de prison pour ce seul délit), il a été placé en détention à Grosseto.

La société, Costa Croisières, située à Gênes, affirme que le commandant – entré en son sein en 2002 comme responsable de la sécurité et promu commandant en 2006 –, avait suivi toutes les formations continues adéquates, ainsi que les membres d'équipage et même les passagers, soumis à un exercice d'évacuation dans les vingt-quatre heures qui suivent l'embarquement.

"La route suivie par le navire n'était pas la bonne", a indiqué le procureur de Grosseto, Francesco Verusio, chargé de l'enquête. Le commandant "s'est approché de manière très maladroite de l'île du Giglio, a heurté un rocher qui s'est encastré dans le flanc gauche, faisant s'incliner [le navire] et embarquerénormément d'eau en l'espace de deux, trois minutes", a-t-il ajouté. "C'est une grosse erreur humaine qui a eu des conséquences dramatiques", a dénoncé le ministre de la défense, l'amiral Giampaolo Di Paola.

D'après les premiers éléments tirés de la boîte noire, le navire était à "seulement 150 mètres du rivage, une distance incroyablement proche", a encore dit le procureur. Le magistrat a également mis en cause la gestion de l'accident par l'équipage. Selon lui, l'alerte a été lancée une heure après l'impact.

"SCÈNES D'APOCALYPSE"


La compagnie s'est refusée à dresser un bilan chiffré, en raison de "l'évolution de la situation", mais le président de la Toscane, Enrico Rossi, avait annoncé en fin de matinée, après des "recoupements", que le nombre d'occupants portés disparus, jusque-là estimé à 35 environ, était retombé à 17. Selon les médias italiens, il s'agirait de 11 passagers et 6 membres d'équipage.

Au moment du naufrage, vendredi soir vers 21 h 30, le navire transportait quelque 4 229 personnes dont plus de 3 200 touristes de 60 nationalités différentes et un millier de membres d'équipage. Selon Costa Croisières, les membres d'équipage étaient de 40 nationalités différentes (environ 300 Philippins, 200 Indiens, 170 Indonésiens).

De nombreux témoins ont décrit des "scènes d'apocalypse" et de "panique" avec des bousculades entre touristes cherchant à monter sur les chaloupes, au milieu des cris et des pleurs. Selon des passagers, les membres d'équipage, dont certains ne parlaient pas italien ou anglais, n'arrivaient pas à faire descendre les chaloupes.

Lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 11:14

"Du bruit a été entendu", dimanche 15 janvier dans la matinée, en provenance d'un des ponts du navire de croisière Costa Concordia naufragé vendredi soir près d'une île de Toscane, indique un porte-parole des pompiers qui ont poursuivi les recherches toute la nuit. "On a entendu des bruits mais il n'y a pas de contacts par la voix", a déclaré Luca Carli, en précisant que ces bruits ont été perçus par les sauveteurs vers 7 heures dimanche. M. Cari a précisé que le bruit a été perçu sur le pont numéro 3 du navire dont le naufrage a fait trois morts, une quarantaine de blessés et autant de disparus.

http://s2.lemde.fr/image/2012/01/15/540x270/1629852_3_1c26_vue-du-costa-concordia-le-14-janvier-2012.jpg

L'accident s'est produit vendredi soir quand le Costa Concordia, transportant 4 229 personnes, dont une majorité de touristes italiens, français et allemands, a heurté un rocher près de l'île du Giglio, selon les éléments recueillis.

COUCHÉ SUR UN FLANC À 80 DEGRÉS ET SEMI-IMMERGÉ

Un couple de jeunes mariés sud-coréens en voyage de noce, tous deux âgés de 29 ans, a été sauvé dans la nuit de samedi à dimanche de l'épave, après avoir passé 24 heures coincé dans sa cabine. Réagissant à Séoul, un porte-parole du ministère des affaires étrangères a indiqué qu'"un total de 35 Sud-coréens, dont deux membres d'équipage, ont été retrouvés jusque là", sans disposer encore d'autres détails.

Les pompiers ont expliqué que les recherches sur l'épage du Costa Concordia sont rendues difficiles par la très forte inclinaison du paquebot couché sur un flanc à 80 degrés et semi-immergé. Toute une série d'obstacles bloquent leur passage : portes fermées, escaliers brisés et éléments d'ameublement entassés. Les pompiers plongeurs et une cellule spécialisée en spéléologie inspectent minutieusement les cabines dans l'espoir de trouver d'autres survivants.

Pendant la nuit, ils n'ont pu contrôler que la partie émergée de l'épave alors qu'ils se sont attelés à la partie sous l'eau dès le lever du jour. Selon les pompiers, quand le navire a heurté un rocher et que le courant a été coupé sur le navire, les serrures électroniques des portes des cabines qui s'ouvrent avec un badge se sont bloquées automatiquement. Pour la partie immergée, les pompiers vont utiliser des caméras qui permettent la vision sous l'eau même en profondeur et à travers les fenêtres des cabines.

ARRESTATION DU COMMANDANT ET DE SON SECOND

Le commandant du bateau, Francesco Schettino, ainsi que son second, Ciro Ambrosio, ont été arrêtés, accusés notamment d'homicides multiples et d'abandon du navire. Le commandant du navire "s'est approché de manière très maladroite de l'île du Giglio, a heurté un rocher qui s'est encastré dans son flanc gauche, faisant s'incliner [le navire] et embarquer énormément d'eau en l'espace de deux, trois minutes", a indiqué le procureur de Grosseto Francesco Verusio à la presse. Il lui est aussi reproché d'avoir quitté le navire avant les derniers passagers. Le commandant Schettino s'était auparavant défendu en affirmant avoir "heurté un éperon rocheux" qui ne figurait pas sur les cartes nautiques, une hypothèse exclue par les garde-côtes.

Le préfet de Grossetto, Giuseppe Linardi, avait annoncé "trois morts confirmés" et indiqué que 41 personnes manquaient encore à l'appel, en confrontant les listes de l'armateur, parlant de 4 231 ou 4.229 passagers et membres d'équipage, et celles des sauveteurs. Le préfet a cité l'exemple de quatre Américains considérés comme disparus puis retrouvés chez un habitant du Giglio qui les avait hébergés dans la nuit. Mais Cosimo Nicastro, un porte-parole pour les garde-côtes, a estimé entre 50 et 60 le nombre de personnes manquantes.

Le bilan comprend aussi 42 blessés, dont deux dans un état grave, une femme souffrant d'un traumatisme crânien et un homme pour un traumatisme à la colonne vertébrale. Mais 26 autres ont déjà pu quitter l'hôpital. Selon des sources sanitaires, la plupart ont eu des mains, bras ou jambes cassés et souffrent d'hypothermie après leur séjour dans l'eau glacée. Un grand nombre des plus de 4 000 rescapés du naufrage ont été rapatriés chez eux depuis samedi même si certains sont encore hébergés dans des hôtels de la région.

Lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 10:37

Bousculades parmi les évacués, cris, pleurs : une passagère, journaliste, décrit des "scènes de panique dignes du Titanic". L'échouage d'un paquebot italien au large de la Toscane, dans la nuit de vendredi à samedi a provoqué la mort de trois personnes selon une source préfectorale. Quatorze autres personnes sont blessées selon cette même source. Sur ce paquebot, plus de 3 200 passagers, dont de nombreux touristes étrangers et un milliers de marins.

Le Costa Concordia effectuait une croisière en Méditerranée quand il a apparemment heurté un rocher près de l'île du Giglio alors que les passagers étaient en train de dîner. La compagnie a cependant indiqué qu'elle n'avait pas déterminé dans l'immédiat la cause de l'accident. "Le bateau a commencé àembarquer de l'eau et à pencher sur le côté", raconte un témoin. Dans la panique qui s'est ensuivie, des passagers ont sauté dans l'eau glacée. D'autres, pressés de monter dans les canots de sauvetage, sont tombés à la mer, selon des témoins. L'un d'eux, un septuagénaire tombé dans les eaux froides de la mer tyrrhénienne, est décédée d'hydrocution.

OPÉRATIONS DE RECHERCHE

Toute la nuit, des hélicoptères aidés de puissants projecteurs ont assisté les opérations de recherche. Des plongeurs étaient mobilisés pour contrôler la partie du bateau immergée pour voir si d'autres passagers pourraient s'y trouver. Des unités des garde-côtes et d'autres bateaux notamment des ferries assurant la liaison entre la côte toscane et l'île de Giglio se sont également rendus dans la zone pour participer à l'évacuation des passagers et de l'équipage.

Les passagers choqués ont été hébergés dans les rares chambres d'hôtel de la petite île de Giglio, dans des centres sportifs et même l'église. Ils étaient transférés par centaines samedi matin par ferries vers le port de Santo Stefano sur la terre ferme italienne. La compagnie armatrice Costa Crociera qui possède le bateau s'est dite "choquée" et a exprimée ses condoléances aux familles.

Lemonde.fr

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 11:22

Le Keystone gate, comme on va bientôt le surnommer, n'a pas fini de faire des vagues aux Etats-Unis. Ce projet d'oléoduc géant, qui permettrait d'acheminer chaque semaine des millions de barils de pétrole issu des sables bitumineux du Canada vers le golfe du Mexique, était déjà sous le feu des critiques après lesaccusations de conflits d'intérêts à l'encontre de l'opérateur TransCanada et de la Maison Blanche, censée valider le projet.

http://ecologie.blog.lemonde.fr/files/2012/01/000_Was2673814.jpg

Mercredi 11 janvier, c'est une autre révélation qui a ébranlé le futur Keystone XL : une étude a dévoilé l'étendue des fonds versés aux membres du Congrès par l'industrie pétrolière et gazière pour s'attribuer leur soutien. Une force de frappe susceptible de faire plier Barack Obama dans sa décision, qu'il doit rendre avant le 21 février, alors qu'il cherche tous les appuis possibles avant l'élection présidentielle de novembre.

 

A l'origine de l'enquête, Maplight, un groupe de recherche indépendant américain, qui traque les transferts de fonds en politique, s'est concentré sur les dons financiers du secteur pétrolier et gazier à des membres de la Chambre des représentants. Car la chambre basse est à l'origine de l'adoption d'un projet de loi, en juillet, pour forcer Obama à accélérer l'approbation du projet Keystone. Le texte avait finalement été rejeté, faute d'un accord du Sénat, mais les parlementaires, en particulier républicains, avaient continué à faire pression sur le président américain pour qu'il donne son accord à ce projet industriel fortement décrié pour ses conséquences environnementales désastreuses.

Le résultat de l'étude est édifiant : seulement 2 des 118 membres de la Chambre des représentants qui listent des entreprises pétrolières et gazières parmi leurs dix premiers donateurs de campagne se sont opposés au projet de loi visant à accélérer la validation de l'oléoduc. Et en élargissant aux 195 représentants qui indiquent l'industrie pétrolière dans leurs 20 premiers contributeurs, les proportions ne diffèrent guère : seuls dix d'entre eux ont voté contre le texte.

Au total, ce sont pas moins de 12 millions de dollars qui ont été versés directement aux membres de la Chambre entre 2009 et 2011, soit juste après la décision de lancer le projet du Keystone XL, en 2008.

Le Guardian s'est amusé à comparer la liste des 17 représentants les plus arrosés (plus de 100 000 dollars reçus en deux ans pour chacun d'entre eux) et leurs positions sur le projet Keystone XL. Tous sont républicains et tous ont voté en faveur du texte de loi visant à accélérer la validation de l'oléoduc.

En tête, on trouve Steven Pearce, représentant du Nouveau-Mexique, qui a touché le gros lot avec 370 000 dollars de contributions directes reçues entre juillet 2009 et juillet 2011. "Il est temps de mettre les enjeux politiques de côté, avait-il déclaré sur son site Internet le mois dernier. Nous devons tous travailler ensemble pour veiller à l'aboutissement de projets tels que l'oléoduc Keystone." Arrive ensuite Mike Pompeo, représentant du Kansas, avec 333 000 dollars, puis Bill Flores, représentant du Texas, avec 266 000 dollars, qui estimait en juillet, lors de l'examen du projet de loi :"Si nous ne nous emparons pas de cette ressource précieuse, les Chinois ou d'autres pays le feront."

Audrey Garric

Photo : MARK RALSTON / AFP

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 19:31

Air France a dévoilé, jeudi 12 janvier, un plan de restructuration qui prévoit des économies supérieures à un milliard d'euros d'ici trois ans via une réduction de la flotte et des investissements, et table sur un retour à l'équilibre du moyen-courrier, lourdement déficitaire. Le plan de la compagnie s'articule autour de mesures"immédiates" d'économies et d'un "plan de transformation" passant par une"amélioration de la productivité" et une restructuration de son activité court et moyen-courrier, qui a perdu 700 millions d'euros en 2011.

Air France, qui a replongé dans le rouge en 2011, s'est fixé comme "objectif prioritaire" de réduire de 2 milliards d'euros sa dette nette d'ici à 2014, pour laramener à environ 4,5 milliards d'euros. A cet effet, le groupe va réduire sa flotte et son programme d'investissements, sans toucher aux investissements liés à la sécurité. Les investissements seront ainsi ramenés sous les 5 milliards d'euros au cours des trois prochaines années, contre plus de 6 milliards en 2009-2011.

GEL DES SALAIRES ET DES EMBAUCHES

Pour réaliser plus d'un milliard d'économies immédiates, le groupe a décidé degeler les salaires en 2012 et 2013 et de poursuivre le gel des embauches décidé en septembre. Le second volet du plan, qui sera détaillé avant l'été, prévoit des mesures structurelles qui devraient accroître la capacité d'autofinancement du groupe d'un milliard d'euros.

Pour améliorer sa productivité, Air France va dénoncer les accords collectifs existants et organisant le travail des personnels navigants (pilotes, hôtesses et stewards) et au sol, ce qui aura des conséquences encore inconnues en matière d'emploi. Enfin, pour enrayer les pertes de son activité court et moyen-courrier, la compagnie n'exclut pas de recourir davantage à la sous-traitance.

 

"Ces améliorations restent toutefois insuffisantes pour garantir un retour durable du groupe à la compétitivité et une situation financière durablement assainie, estime le groupe. Le conseil d'administration a donc décidé (...) un plan de transformation concernant l'ensemble des métiers et dont l'objectif est de générer une augmentation supplémentaire d'un milliard d'euros de la capacité d'autofinancement sur trois ans", a ajouté le groupe.

CONCURRENCE DES COMPAGNIES À BAS COÛTS

Sur le court et moyen-courrier, Air France subit la concurrence des compagnies à bas coûts en France et en Europe, et celle des compagnies d'Asie et du Golfe sur le long courrier. Le groupe Air France-KLM a néanmoins vu son trafic passagersaugmenter de 8,4 % l'an passé (75,78 millions de passagers), même en Europe (+8,8 %, 51,8 millions de passagers). Mais la rentabilité n'est pas au rendez-vous et la compagnie devrait afficher des pertes de l'ordre de 300 millions d'euros en 2011 et être encore déficitaire en 2012, selon un rapport d'expertise commandé par les élus au CCE.

Pour diminuer les besoins de liquidités, plusieurs pistes avaient été avancées ces dernières semaines. Le gel des salaires, l'arrêt de lignes non rentables, le recours à la vente-crédit bail des avions ou un gel des investissements non urgents, énumèrent des analystes du secteur. Du coté des syndicats, on s'attendait à des mesures de modération salariale, de réduction des dépenses en escale (hôtels, repas) ou à la poursuite d'un quasi-gel des embauches.

Le ministre des transports Thierry Mariani avait assuré mercredi qu'Air France ne prévoyait pas de supprimer des emplois. Les effectifs ont déjà été réduits de 10 % depuis 2007, mais la question de la productivité se pose néanmoins toujours par rapport à des concurrents.

Lemonde.fr

Partager cet article
Repost0