On constate un déséquilibre dans l'Amazonie, tant au niveau végétal qu'animal. Mais aussi un déséquilibre climatique. Depuis quelques années, un phénomène de sécheresse est observé au dessus de la forêt. Il y a également de plus violentes précipitations. Les conséquences climatiques dues à la déforestation ne peuvent encore être établies de manière certaine et scientifique. On constate néanmoins un phénomène réel, la modification de l'écosystème. Les espèces animales sont chassées à cause de l'agriculture et la nouvelle présence de l'homme "moderne". Certaines espèces ne peuvent s'accommoder à de nouveaux espaces. Il y a donc des disparitions d'espèces animales.

Les espèces végétales elles, disparaissent lors de déforestations. Ceci pose un réel problème pour la biodiversité végétale. La déforestation va limiter cette biodiversité. Il faut également savoir que si, il y a une disparition d'espèce végétale, il y a disparition d'espèce animale. En effet, l'espèce animale qui se nourrit de cette plante (qui vient à disparaître) à son tour a de fortes chances de disparaître s'il ne peut s'accommoder d'une autre. C'est le principe de la chaîne alimentaire. Un exemple très connu: Le Panda en Chine.

Attention: La corrélation entre les déforestations dans le monde et donc en Amazonie, et les modifications climatiques ne peut être prouvée de manière scientifique. Néanmoins, cela semble être une des principales causes de modifications de la planète. Depuis une dizaine d'années, il n'y a jamais eu autant de bouleversements climatiques. La fonte des glaciers, le réchauffement de la planète, les inondations, les records de chaleurs, les tempêtes.... Nous sommes témoins de bouleversements de la planète. D'ici moins de 100 ans, certaines îles risquent de disparaître à cause de la montée des eaux si rien n'est fait.

La couche atmosphérique de la Terre joue le même rôle que les parois d’une serre. En l’absence de nuages, elle laisse passer la plus grande partie des rayons du soleil mais retient la chaleur de la Terre en interceptant le rayonnement infra-rouge émis par la surface terrestre. Environ 50 % du rayonnement solaire traverse l’atmosphère jusqu’à la surface terrestre. Une grande partie de cette énergie est absorbée par le sol. Celui-ci émet un rayonnement infrarouge (de grande longueur d’onde), dit thermique parce qu’il est en fonction de la température de la surface émettrice. Une grande part de ce rayonnement infrarouge thermique est interceptée par les gaz absorbants (vapeur d’eau et CO2, essentiellement) présents naturellement dans l’atmosphère, diminuant ainsi sa perte vers l’espace. L’énergie ainsi " piégée" par l’effet de serre naturel provoque une élévation de la température en surface. Sans cet effet de serre, la Terre aurait une température moyenne de –18 °C au lieu de 15 °C. L’effet de serre est donc essentiel pour le maintien et le développement de la vie.

Depuis l’ère industrielle, l’effet de serre, phénomène naturel, est amplifié par les activités humaines émettrices de gaz absorbant les rayonnements du soleil. Il en résulte un effet de serre "additionnel", qui se traduit alors par un réchauffement global. Conséquemment à ce phénomène, c’est tout l’équilibre climatique qui est en jeu. Tous les gaz qui absorbent les rayonnements solaires sont des gaz à effet de serre.

Les autres secteurs émmeteurs de GES nuisant à notre équilibre climatique :




De gauche à droit : industrie de l'énergie; procédés industrielss; tertiaire; résidentiel; agriculture et pêche; fret; déplacement des personnes; construction et voirie; fin de vie des déchets.

Au congrès climatique de Copenhague au Danemark, tensions, manifestations et attentions sont au rendez-vous.

No Speak, only Acts. Chaud, la ville danoise accueillant ce commet climatique, a vu se dérouler dernièrement une manifestation "choc" pour faire bouger les gouvernements. En effet, entre 30 000 et 100 000 manifestants ont lancé leurs cris d'alarme. «Il n’y a pas de planète B». «Sauver la planète pas les profits». «Changer le système pas le climat», tels étaient les slogans clamés pour les milliers de personnes rassemblés pour sauver l'environnement mondial. Cette manifestation aura certainement des répercussions sur les décisions en cours.

L’Obamania continue. Le président des Etats-Unis d’Amérique aura moins la pression de la part de son pays en arrivant à Copenhague. En effet, il aura les mains moins liées, puisqu’il pourra discuter d’un plan écologique sans avoir, dans un premier temps, à faire passer une loi climatique. En effet,  pour la première puissance pollueuse au monde, Washington va pouvoir négocier d’un plan de limitation, de réduction des GES, ou de tout autre projet environnemental. Malgré ceci, il faut craindre des réactions de la part des industriels américains qui risque de protester.

L’environnement, une priorité mondiale. Les différents pays du monde ; européens, américains, océaniens, africains et asiatiques ; ont tous dévoilés dernièrement leurs objectifs pour la prochaine décennie. Chacun voulant réduire, limiter ses GES ou mettre un plan urgent pour sauver la planète à long terme. Le problème étant que généralement les politiques environnementales ne voient que sur du court terme ; en vue de se faire élire aux prochaines régionales, ou présidentielles ; alors que le climat doit se penser sur du long terme. Ainsi depuis des années, les projets climatiques sont au point mort. Même le protocole de Kyoto n’a pas pu tenir toutes ses promesses ; les Etats-Unis ne l’avaient de plus pas ratifié. Quant au continent africain ; en pourparler avec l’Europe et notamment la France, dans un projet pour financer le développement propre et écologique des pays en voie de développement, ainsi que des pays les moins avancés ; souligne que leur seul objectif à Copenhague est : l’espoir. Pays par pays, les politiques environnementales sont dévoilées.

Copenhague, mythe ou réalité d’un réel ultimatum ?

A quelques jours de l’ouverture du sommet climatique tant attendu, certains se posent la question d’un vrai enjeu ou d’une supercherie à multiples promesses sans véritable acte.

Kyoto/Copenhague. C’est dans un contexte politico-économico-social difficile que le prochain sommet de Copenhague doit ouvrir ses portes. En effet, en plus de la question de l’identité nationale, des régionales de 2010, et de la grippe A ; les français sont préoccupés par les enjeux climatiques qui seront développés courant décembre. Cette réunion des principaux chefs d’Etats se veut être dans la lignée du protocole de Kyoto, tout en insistant plus sur les énergies renouvelables. Il faut taper du poing sur la table pour faire bouger les choses : c’est peut être le message que veut développer ce sommet.

Une idée de plan justice-climat. Depuis quelques semaines des initiatives sont pris par le gouvernement et des personnalités politiques. En effet, le plan Borloo est sorti il y a environ 3 semaines. En matière climatique, la France veut réunir autour de la table des négociations du sommet de Copenhague les pays les plus pauvres, ceux qui sont généralement les plus touchés par les problèmes climatiques actuels. Dans un souci d'équité, Borloo a réfléchis durant 1 an et demi un plan justice-climat pour les pays  dits «les plus pauvres et les plus vulnérables». En effet, il faut que tous les pays, enfin tous les représentants des pays actuels soient présents afin de participer à une nouvelle politique climatique mondiale. A Moins de 3 semaines de cette conférence, le plan a été salué par l'ONU, sans toutefois avoir reçu un soutien officiel. Le président de la République française Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé que "L 'Union Européenne n'acceptera pas un mauvais compromis. Copenhague doit prévoir (Selon eux) des chiffres, des objectifs précis et des règles contraignantes"

Tapage écologiste. Greenpeace en première ligne, les quelques 30 ONG environnementales ont donné le ton ces derniers jours dans les grandes villes françaises. Exemple, hier samedi, les organisations ont commencé leur vacarme à Paris pour se faire entendre du gouvernement. Casserole à la main, un concert cacophonique s’est fait ressentir.

30 000. Un des plus grands événements que le royaume de Danemark va connaître dans son histoire contemporaine. Plus de 30 000 individus sont alors attendus lors de cette conférence climatique. Ce dimanche, des milliers de médias, d’ONG mais également de délégués se pressaient dans le Bella Center pour tout organiser et récupérer leurs accréditations.

Dispositif sécurité. La police danoise a mis en place une toile de sécurité autour du congrès climatique dans le royaume. La mobilisation de la moitié des effectifs de police ainsi que d’une cellule spéciale anti-fauteur de troubles montrent le degré de sécurité du pays pour cette conférence. Mogens Laurisen, le chef des opérations sur place, a déclaré : «nous avons envisagé toutes sortes d’éventualités, y compris les pires car nous nous attendons à des débordements de la part de manifestants enclins à chercher la violence». Plus de 83 millions d’€ ont été débloqués par le Parlement danois pour assurer la lourde tâche de la police du royaume.

Un degré de plus. A forte raison, la police danoise s’est fait une frayeur ce week-end. En raison d’un paquet abandonné aux abords du Bella Center (Siège de la conférence), l’accès au bâtiment a été fermé ainsi que le métro desservant cette station. Après 30 minutes d’immobilisation, le paquet s’est révélé inoffensif. Un premier exercice conditions réelles pour les forces de sécurité en présence.

 Sceptiques contre scientifiques. Aux théories de refroidissements de la planète mises en place par les sceptiques au courant écologique et environnemental ; des climatologues répondent. « Si on prend les données de 1998, l'année la plus chaude, et qu'on les compare avec le mois le plus froid de la décennie suivante, il y aura un refroidissement. Mais sur une tendance plus longue, et même sur les dix dernières années, il y a un réchauffement ». Il faut prendre en considération les activités humaines. Bien entendu le réchauffement de la terre est un effet naturel qui s’est produit de nombreuses fois, mais toujours de manière locale. A notre stade, c’est un phénomène à échelle globale. « Quant à des gens comme Allègre ou Courtillot, je ne leur reproche pas d'être sceptiques, mais de ne pas avoir lu le rapport du GIEC ». Quant aux autres phénomènes mesurés, on se rend compte que les territoires comme le Groenland et l’Antarctique contribuent, et ce de plus en plus, à la hausse du niveau des mers. Les sceptiques inquiètent fortement les scientifiques qui s’interrogent alors. « Mais c'est facile d'être sceptique car c'est dire aux gens: Ne changez pas, continuez à vivre. Les arguments d'autorité d'Allègre, par exemple, sont vides et biaisés ».

Tout s’accélère. Les dérèglements climatiques au jour le jour. Stéphane Hallegatte, chercheur à Météo-France et au Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement (CIRED) pose les bases des impacts immédiats. Pollution des lacs, déforestation, fonte des glaciers, raréfaction de l’eau …. « On pense que le glacier du mont Kilimandjaro disparaîtra dans les vingt-cinq ans. Ce qui suggère que la cause est climatique, c’est qu’en parallèle, il y a la fonte des glaciers des Alpes, des Pyrénées, des Andes ». Nous avons tous rendez vous avec la planète et l’environnement courant décembre.


COPENHAGUE 2009 EN BREF!

Dates : du 07 au 18 Décembre.

Lieu : Bella Center, Copenhague, Danemark.

192 pays rassemblés par l’ONU.

Fixer les objectifs d’ici à 2020 pour les pays développés, et d’ici à 2050 pour toute la communauté

En une dizaine d'années, la Chine passa de l'égalitarisme maïste au culte de la réussite individuelle, sans pour autant acccepter la démocratie réclamée par un groupe d'intellectuels oppositionnels imitoyablement répirmés. un rapprochement avec l'URSS était sensible depuis plusieurs années, qui s'exprimait par un apaisement relatif des conflits cambodgien ou sino-vietnamien. les zones côtières connaissaient le décollage économique le plus rapide jamais vu en Asie : plus de 50% de progression annuelle dans les zones économiques créées depuis le lancement du nouveau cours économique. (Suite après la carte des routes du pétrole du Moyen Orient).



La Chine dans sa politique expansionnisme en Extrême Orient, vise les mers de son voisinage. La Chine rejette l'idée alors que l'Océan Indien soit l'Océan de l'Inde. Elle est passée d'une situation d'exportateur de pétrole à un importateur de plus en plus important de cet "or noir". La Chine a mis en place un "collier de perles" dans les voies maritimes sures : sorte de points d'appui à son hégémonisme sur l'océan Indien. Mais le problème de cette puissance économique montante est qu'elle est en conflit ouvert avec l'Inde et les Etats-Unis : ces deux derniers Etats font pression sur la Chine concernant l'espace maritime; ils peuvent en effet bloquer le détroit de Malaca, si cher au commerce chinois. Pour éviter un tel arrêt de ces échanges, la Chine peut mettre en place 3 options différentes :
 1- contourner le détroit de Malaca par le canal de l'isthme de Kra;
2- construire des pipelines terrestres jusqu'à la côte Birmane; 3- diriger ses importations du Golfe vers le Port de Gwadar au Pakistan.
De plus, Pékin s'incruste en mer de Chine, fait pression sur ses pays riverains comme le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande, la Malaisie ou encore les Philippines. L'enjeu est tel, que la mer de Chine renferme des sources d'hydrocarbures assez énormes.


La Chine a même déversé du béton pour créer de minuscules affleurements autour du lagon de Mischief Reef.
A Noter : Pékin, qui revendique le contrôle de la mer de Chine du Sud, est en conflit avec les autres riverains. Notamment à propos de deux archipels, les Paracel et surtout les Spratly où les uns et les autres ont planté leur drapeau sur le moindre récif comme preuve de souveraineté.


En ce qui concerne l'Inde, il y a un risque de voir cette puissance indienne de se voir encercler : à l'ouest par le Pakistan, au Sud par le Sri Lanka, et à l'Est par la Birmanie et le Bangladesh. L'Inde est également présent en mer de Chine. ces deux super puissances montantes se disputent quant à leur hégémonie maritime dans cette partie du monde. A partir de 2000, New Delhi a déployé des navires de guerre en Mer de Chine. Les relations Singapour-New Delhi se reposent sur un pacte de défense et de sécurité dans le Golfe du Bergale mais également en Mer de Chine du Sud en 2005 et en 2009. L'on note depuis les années 1990 un rapprochement Inde/Vietnan enc e qui concerne les fournitures d'équipements militaires et les exercices navals. New Delhi a mis en place de futurs droits de maillage pour la marine indienne à Cam Ranh au Vietnam. Dernier point à noter, les liens militaires entre l'Inde et les Philippines semblent importants. (En conflit avec Pékin).