Le moral sapé par le retrait de la taxe carbone, tellement controversée ces depuis la décision du conseil constitutionnel en décembre 2009 ; Nicolas Hulot déplore que les politiciens se servent du facteur écologique qu’à des fins politiques et non dans le but d’une vraie campagne environnementale durable dans le temps. Le problème avec les politiciens, c’est qu’ils ne voient pas plus que leur bout de nez… enfin les prochaines élections, quelles soient municipales, régionales, législatives ou présidentielles. Ils mettent en avant des éléments biologiques et écologiques dans leurs programmes, mais une fois au pouvoir ne font que le strict minimum syndical.
L’animateur a déclaré à Aujourd’hui en France, que l’écologie ne soit qu’un « simple ingrédient de la tambouille électorale ». Après la déculottée de l’UMP par le PS-Front de gauche-Europe Ecologie lors des dernières régionales du mois de mars 2010 ; l’écologie ne semble qu’une lointaine priorité. Le retrait de la taxe carbone en témoignant. A ce sujet, l’animateur a déclaré que ce sujet n’était qu’un « objet d’une navrante dispute politicienne ». La fondation Hulot, rappelons-le, s’est retirée des groupes de travail placés sous l’égide du Gouvernement. M. Hulot prône un Grenelle de l’Environnement propre, sans disputes politiciennes. Il déclare vouloir prendre un an de recul pour mieux penser l’écologie, et qu’il reviendrait en fin d’année avec des propositions sérieuses et bien menées. La tête de lice environnemental a déclaré que « la campagne des élections régionales n’a pas donné les résultats escomptés, et surtout n’a pas donné un excellent spectacle de la perception des enjeux écologiques ». Il demande au président de la République de clarifier son calendrier pour les mois à venir, et demande la tenue d’un Grenelle de l’agriculture, car pour lui « le modèle de l’agriculture actuelle n’est alors plus du tout durable ». Ce n’est pas faux ; il n’y a qu’à voir les conditions à la fois de vie et de travail des exploitants agricoles….
L’Environnement est toujours au cœur d’une polémique politicienne, toujours prise dans un tourbillon, coincée entre le marteau et l’enclume, enfin, les sceptiques (Leur côte remonte et leurs théories sont prises de plus en plus au sérieux) et les politiques qui ne donnent souvent rien.