Le célèbre discours prononcé par Churchill dans la ville de Fulton en mars 1946, avait pour but deux choses : se relever des échecs aux élections, défaite pour le parti conservateur ; et la dénonciation du rideau de fer.
En effet, l’Europe est séparé après la seconde guerre mondiale, par une sorte de rideau de fer, une séparation entre l’occident capitaliste centré autour des Etats-Unis et des alliés ; et l’Europe de l’est communiste, centré autour de l’URSS. La sphère communiste est alors composé d’anciens Etats et de célèbre villes comme Varsovie, Bucarest, Budapest, Sofia, Berlin, Belgrade, Vienne.
Dans cette Europe de l’est, seule la Grèce a échappé à ce marasme communisme déferlant.
Churchill, dans son discours de Fulton a dit : « The safety of the world requires a new unity in Europe ». (Traduction sommaire : la sécurité du monde requiert alors une nouvelle unité en Europe). Pour lui, l’URSS ne cherchait pas une nouvelle guerre. Par deux fois, les Etats-Unis ont du tout de même envoyé plusieurs millions de jeunes hommes pour sécuriser la partie outre Atlantique du monde. L’URSS voulait une politique d’expansion du communisme, ne n’oublions pas.
Selon Churchill, nous nous sommes battu durant la seconde guerre mondiale pour la liberté, et pour libérer l’Europe, ce n’est pas pour la remettre dans un bain de sang, et re-préparer une guerre avec l’URSS.
C’est alors la bipolarisation qui se met en place. Pour lui, une Europe équilibré n’est envisageable qu’avec une France reconstruite, renforcée et puissante. Il repoussait alors toute idée qu’une nouvelle guerre entre capitalisme et communisme était inévitable. Il prônait des manières pacifiques pour régler les affaires et les problèmes de la communauté internationale.