Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Notre Terre
  • : Ce blog va parler des différentes actualités environnementales. Touché par le film "Home", de Yann Arthus Bertrand, j'ai décidé de créer un espace dans lequel une communauté d'internautes pourra partager ces idées en matière d'environnement dans le seul but de sauver notre terre. Alors chaque initiative compte, de la plus petite à la plus grande. Chaque main tendue peut sauver une parcelle de notre Terre et à terme l'environnement et la paix globale.
  • Contact

Profil

  • Savarit Johnatan
  • Etudiant en histoire et en journalisme, le thème de l'environnement me préoccupe beaucoup sans toutefois faire les choses que je voudrais faire. J'espère que par ce biais quelques uns auront conscience de l'impact de l'Homme dans le MONDE.
  • Etudiant en histoire et en journalisme, le thème de l'environnement me préoccupe beaucoup sans toutefois faire les choses que je voudrais faire. J'espère que par ce biais quelques uns auront conscience de l'impact de l'Homme dans le MONDE.

Statistiques

 

69 289 visiteurs uniques

166 814 pages vues

Recherche

Citation du moment

Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on se retrouve toujours dans les étoiles". 

Archives

A voir!

Nouveau blog à visiter :
http://1001patrimoines.wordpress.com

 

Liens

22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:45

                 Israël/ Palestine : nouveaux tirs de la                          bande de Gaza vers Israël.

Un projectile tiré à partir de la bande de Gaza s'est à nouveau abattu mardi matin en Israël sans faire de blessé, a indiqué une porte-parole militaire. "Cet engin, dont nous n'avons pas encore déterminé la nature exacte, est tombé sans faire de blessé dans le district d'Eshkol", dans le désert du Néguev, a-t-elle précisé.

Ce nouveau tir est survenu alors que l'aviation israélienne a procédé lundi soir à des bombardements intensifs contre la bande de Gaza, en représailles à des tirs de projectiles. Après ces bombardements, le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, s'est dit disposé à réinstaurer une trêve à condition qu'Israël"cesse son agression" contre le territoire palestinien.

Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas au pouvoir à Gaza, se sont dites prêtes lundi 21 mars, dans un communiqué, à respecter à nouveau une trêve à condition qu'Israël "cesse son agression" contre le territoire palestinien.

http://s.tf1.fr/mmdia/i/79/0/gaza-israel-hamas-2736790wnjco.jpg?v=1

Cette déclaration survient dans un climat de tension croissante entre le Hamas et Israël. Samedi, les Brigades Ezzedine Al-Qassam avaient tiré une cinquantaine d'obus vers le territoire israélien, après la mort de deux de ses militants les précédents jours. Ces tirs, sans précédent depuis l'offensive israélienne "Plomb Durci" de décembre 2008-janvier 2009 contre la bande de Gaza, ont blessé légèrement deux Israéliens et causé des dégâts mineurs.

D'autres tirs de roquette et d'obus sont survenus depuis samedi et ont déclenché en représailles des frappes de l'armée israélienne. L'aviation israélienne a mené au moins quatre frappes sur la bande de Gaza tard lundi, qui ont fait deux blessés légers, selon les services de secours palestiniens. Lundi, le vice-ministre des affaires étrangères israélien, Dany Ayalon, a lancé des menaces de mort contre les chefs du Hamas à la suite des tirs palestiniens.

"Si l'ennemi stoppe l'escalade et son agression contre notre peuple, alors nous mettrons en œuvre le consensus national palestinien", souligne le communiqué, faisant allusion à la trêve annoncée par le mouvement islamiste en janvier 2009 à la suite de l'opération "Plomb durci".

Partager cet article
Repost0
22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 08:39
Libye : poursuites des frappes, mais premières divisions dans la coalition

Malgré des signes de division, la coalition internationale cible un fief du colonel Kadhafi, tandis que les violences continuent.

La coalition internationale a poursuivi ses opérations en Libye, dans la nuit de lundi à mardi 22 mars, s'en prenant à nouveau à la résidence du colonel Mouammar Kadhafi à Tripoli, tandis que les violences se poursuivaient à Misrata, troisième ville du pays, faisant 40 mort parmi les insurgés, selon eux.

Entrée en action samedi en vertu de la résolution 1973 adoptée par l'Onu jeudi, la coalition montrait toutefois des signes de division.

Lundi soir, des tirs de la défense anti-aérienne suivis d'explosions ont retenti à Tripoli près de la résidence du dirigeant libyen. La nuit précédente, des missiles avaient détruit un bâtiment au sein de cette résidence-caserne dans le sud de Tripoli.

Une base navale située à 10 km à l'est de Tripoli a été touchée par des bombardements lundi soir, selon des témoins qui ont vu des flammes s'échapper de la base. Plusieurs hauts responsables ont assuré que la coalition ne cherchait pas à viser directement le colonel Kadhafi.

 http://referentiel.nouvelobs.com/file/1629127.jpg

Premières divisions au sein de la coalition

"La position américaine est que Kadhafi doit partir", a affirmé lundi le président américain Barack Obama.

Le Premier ministre britannique David Cameron n'a pour sa part pas caché qu'il "pensait que la Libye doit se débarrasser de Kadhafi", tout en soulignant qu'il appartenait "au peuple libyen de choisir son propre avenir". Londres "s'en tiendra strictement au mandat des Nations Unies", a-t-il ajouté.

Par 557 voix contre 13, les parlementaires britanniques ont approuvé à la quasi-unanimité la participation des forces britanniques aux opérations.

Au sein de la coalition --à laquelle participent du côté de l'Union européenne : la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Belgique, leDanemark, la Grèce, et l'Espagne-- des voix dissonantes se font entendre, notamment au sujet du commandement de cette opération que plusieurs pays souhaiteraient voir confié à l'Otan.

 http://www.leparisien.fr/images/2011/03/21/1370071_photo-1300700105619-42-0_640x280.jpg

"L'Otan jouera un rôle"

"L'Otan jouera un rôle" dans la nouvelle phase militaire en Libye, a affirmé Barack Obama, ajoutant que cette phase débuterait dans un délai "de jours, non de semaines".

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a réclamé que "le commandement des opérations passe à l'Otan". "Nous voulons (...) un contrôle utilisant les mécanismes de l'Otan, de façon à ce que tous ceux qui veulent participer de l'extérieur puissent être coordonnés correctement," a renchéri David Cameron.

La Norvège a fait savoir que ses six F-16 dépêchés lundi en Méditerranée pour participer à l'opération n'entameront leur mission que lorsque cette question du commandement aura été clarifiée.

De son côté, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero demandera mardi le soutiendu Parlement pour la participation du pays, pendant une période d'au moins un mois, à l'opération militaire.

Le Conseil de sécurité de l'Onu tiendra jeudi une réunion pour débattre de la situation en Libye.

 

De "nombreuses victimes" parmi les civils ?

Malgré l'offensive internationale et le nouveau cessez-le-feu annoncé par Mouammar Kadhafi dimanche, les violences se sont poursuivies lundi sur le terrain, faisant au moins 40 morts et 300 blessés à Misrata, à environ 200 km à l'est de Tripoli, selon un porte-parole des rebelles dans la ville et une source médicale. Selon le porte-parole, des forces de Kadhafi ont pénétré dans la ville et y ont déployé des snipers et trois chars, tirant sur des manifestants.

Le porte-parole du régime libyen a affirmé pour sa part que la ville avait été "libérée il y a trois jours" mais que les forces du régime continuaient à y rechercher des "éléments terroristes". Dans l'Est, les forces gouvernementales libyennes, qui avaient attaqué Benghazi samedi matin, ont reculé lundi jusqu'à Ajdabiya, à 160 km au sud.

Au sud-ouest de Tripoli, les forces loyalistes pilonnent depuis trois jours la région d'Al-Jabal Al-Gharbi, en particulier les villes de Zenten et Yefren sous contrôle de la rébellion, selon des habitants de la région évoquant des raids "très intensifs".

Selon le régime libyen, depuis samedi, la coalition a mené des raids sur Tripoli, Zouara, Misrata (ouest), Syrte et a visé lundi Sebha, ciblant notamment des aéroports. Ces attaques ont fait de "nombreuses victimes" parmi les civils, notamment à "l'aéroport civil" de Syrte, ville natale de Kadhafi, à 600 km à l'est de Tripoli, a déclaré Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement libyen.

 http://static.lexpress.fr/medias/1330/681231_file-photograph-of-guided-missile-destroyer-uss-preble-ddg-88-conducting-an-operational-tomahawk-missile-launch.jpg

Le Qatar, seul pays arabe engagé

L'Union européenne a adopté des sanctions renforcées contre le régime de Kadhafi et s'est dite prête à apporter de l'aide humanitaire, sans parvenir à dissimuler de profondes divisions en son sein.

Le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, qui avait soutenu l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne, a estimé que les bombardements s'écartaient de leur but, avant de changer de ton lundi et d'affirmer que ses propos avaient été "mal interprétés".

Les Occidentaux s'étaient targués d'une participation arabe à cette coalition. Mais, jusqu'à présent, seul leQatar s'est vraiment engagé, les Emirats arabes unis ayant précisé que leur rôle en Libye se limiterait "à l'aide humanitaire".

Le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, dont le pays s'était abstenu lors du vote à l'Onu sans pour autant opposer un veto, a affirmé que la résolution lui faisait penser "à l'appel aux croisades à l'époque du Moyen-Age".

Le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, est contesté depuis le 15 février par une révolte qui a fait des centaines de morts et poussé plus de 300.000 personnes à la fuite. Les prix du pétrole ont terminé en hausse lundi à New York sous l'effet des frappes aériennes de la coalition internationale en Libye qui entretenaient l'idée d'une crise prolongée dans le pays.

 

Nouvelobs.com - AFP

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 11:27

 

Le point sur la situation militaire en Libye lundi matin

La coalition internationale a assuré avoir sévèrement endommagé les défenses antiaériennes libyennes ce week-end et se préparait à attaquer à partir de ce matin les lignes de ravitaillement des forces du régime de Kadhafi.

 

 La coalition, avec à sa tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est passée à l'offensive samedi en bombardant par air et par mer des objectifs militaires libyens pour tenter de stopper la répressionde la révolte lancée le 15 février contre le régime du colonel Kadhafi. L'intervention militaire était souhaitée par l'opposition libyenne, surtout depuis la reprise ces derniers jours par les forces loyalistes de plusieurs villes sous contrôle des rebelles. Elle a débuté par une frappe aérienne française samedi à 16h45 GMT. La coalition internationale a assuré dimanche avoir sévèrement endommagé les défenses antiaériennes libyennes et se préparait à attaquer à partir de lundi 21 mars les lignes de ravitaillement des forces du régime de Mouammar Kadhafi.

http://referentiel.nouvelobs.com/file/1626261.jpg

 

Le point aux alentours de Tripoli : le bâtiment administratif situé dans le complexe résidentiel du dirigeant Mouammar Kadhafi à Tripoli a été détruit parce qu'il abritait un centre de "commandement et de contrôle" des forces libyennes, a affirmé à l'AFP un responsable militaire de la coalition.

"Dans le cadre de la résolution 1973, nous continuons de viser les cibles qui posent une menace directe pour le peuple libyen et qui gênent la mise en place de la zone d'exclusion aérienne", a ajouté ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Le bâtiment en question est situé à une cinquantaine de mètres dela tente où le colonel recevait en général ses invités de marque. Il a été totalement détruit par un tir de missile, a indiqué un porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, aux journalistes étrangers qui ont été transportés en bus sur place.
De fortes explosions avaient été auparavant entendues dans la soirée à Tripoli, dont l'une dans la zone de la résidence de Mouammar Kadhafi. Une colonne de fumée s'élevait du secteur de la résidence-caserne de Bab el-Aziziya, dans le sud de la capitale libyenne, alors que des tirs de batteries antiaériennes retentissaient.

Un haut responsable du Pentagone a affirmé dimanche lors d'une conférence de presse que le colonel Kadhafi n'était pas personnellement visé par les frappes de la coalition.

 

A L'Est de Tripoli : des "systèmes clés de la défense antiaérienne et des sites de missiles SAM près de Tripoli, deMisrata, et de Syrte" ont également été attaqués, selon un commandement militaire américain.
Un sous-marin britannique a notamment tiré des missiles de croisière Tomahawk dans le cadre d'"un raid coordonné contre les systèmes libyens de défense anti-aérienne", selon le ministère britannique de la Défense à Londres.

 

Aux alentours de Benghazi : des véhicules des forces de Kadhafi ont été bombardés à l'aube, lundi 21 mars. Après la première vague de frappes contre les défenses antiaériennes et des blindés près des lignes des insurgés, la prochaine étape consistera, selon l'amiral Mullen, à attaquer les lignes de ravitaillement des pro-Kadhafi pour limiter leur capacité à se battre.
"Ses forces sont plutôt éparpillées entre Tripoli et Benghazi et nous allons essayer de couper le soutien logistique à partir de demain" lundi, a précisé l'amiral.

 

Les réponses de l'armée libyenne : après s'être engagé à un cessez-le-feu vendredi, qui n'avait pas été respecté, le régime libyen a renouvelé cette annonce dimanche soir assurant l'appliquer dès 19 heures GMT, en réponse à l'appel samedi de l'Union africaine à "la cessation immédiate des hostilités", selon un porte-parole de l'armée. Interrogé sur les menaces proférées la veille par son père qui avait juré de s'attaquer à "tout objectif civil ou militaire" en Méditerranée, un de ses fils, Seïf Al-Islam, a cependant exclu dimanche d'abattre des avions civils en Méditerranée.

Partager cet article
Repost0
21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 11:23
Yémen : déploiement de chars dans les rues de Sanaa

LEMONDE.FR | 21.03.11 | 10h46  •  Mis à jour le 21.03.11 | 10h48

http://s2.lemde.fr/image/2011/02/17/540x270/1481785_3_0d8a_des-chars-de-l-armee-deployes-sur-la-place-de.jpg

L'un des principaux officiers de l'armée yéménite, le général Ali Mohsen Al-Ahmar, a annoncé aux médias, lundi 21 mars, qu'il rejoignait la contestation contre le président Ali Abdallah Saleh. "Nous annonçons que nous soutenons et protégeons les jeunes qui protestent place de l'université à Sanaa", a annoncé le général Al-Ahmar, commandant de la première division blindée.

Il s'agit du premier officier de cette importance à faire défection depuis le début, fin janvier, du mouvement de contestation contre le président Saleh, au pouvoir depuis trente-deux ans, qui s'est intensifié après des tirs, vendredi, sur les contestataires rassemblés place de l'Université qui avaient fait cinquante-deux morts.

Dans une intervention, lundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné les tirs à balles réelles contre les manifestants. Mais quelques minutes plus tard, l'AFP faisait état d'un déploiement massif de chars à Sanaa. Cette mesure intervient au lendemain de la décision du président Saleh de limoger son gouvernement.

Par ailleurs, les combats entre rebelles chiites du nord du Yémen et des unités militaires et tribales fidèles au régime de Sanaa ont fait vingt morts dimanche, ont annoncé lundi des sources militaires. Les affrontements ont eu lieu dans la région d'Al-Jawf, proche de la frontière avec l'Arabie saoudite, selon ces mêmes sources. Ils ont opposé des combattants de la rébellion houthie, active dans cette région, et des soldats et des éléments des tribus soutenant le président Ali Abdallah Saleh.

http://q.liberation.fr/photo/id/254214

Partager cet article
Repost0
17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 23:26

Changement complet d'atmosphère jeudi soir à Benghazi. Après 48 heures d'angoisse, la foule laissait éclater sa joie avant même l'adoption attendue d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant le recours à la force pour protéger les civils. Une marée humaine s'est massée devant le tribunal de la capitale de la révolution, siège du Conseil national de transition, agitant des drapeaux verts noir et rouge, symbole de l'insurrection, mais aussi des bannières égyptienne et qatarie, pour remercier ces pays de leur action. Tout en chantant des slogans hostiles à Kadhafi, la foule a écouté le discours du leader libyen retransmis par la radio nationale.

Dans son style vociférant et imagé, le Guide libyen a menacé les habitants de Benghazi, la deuxième ville du pays avec plus d'un million d'habitants, d'un assaut imminent: « Nous venons ce soir et il n'y aura pas de pitié », a-t-il annoncé, électrisant encore un peu plus la foule. Toute la journée d'heir, Bengazi était gagné par la panique: les commerces ont fermé et la zone de l'aéroport, à l'ouest de la ville, a été bombardée par l'aviation gouvernementale. « Jetez vos armes, rentrez chez vous ou fuyez et vous serez saufs », a déclaré le colonel, s'adressant aux rebelles qu'il a traité à plusieurs reprises de « drogués », « d'infidèles » et de « traîtres », manipulés par Américains, Anglais et Français, qui veulent « recoloniser » la Libye, mais aussi par des pays du Golfe, comme le Qatar et le Koweit.

Conscient que le temps presse désormais, Kadhafi, qui s'est référé à la résolution de l'ONU en préparation, a incité les habitants de Benghazi à pourchasser les rebelles eux-mêmes, appelant les membres des« comités révolutionnaires » à passer à l'action et les militaires dissidents à rejoindre les rangs gouvernementaux. « Vous serez pardonnés, a-t-il juré. Ceux qui ont été forcés de me critiquer restent mes fils. » Il s'est adressé aussi à la principale tribu locale. Il est allé jusqu'à se comparer à Franco, qui avait pris Madrid « grâce à une cinquième colonne ».

Ces imprécations, aussi menaçantes et étayées soient-elles, ressemblent à celles d'un homme aux abois. Le raid aérien américain de 1986, auquel Kadhafi avait échappé de peu, l'avait laissé traumatisé.« Cet homme est fou, nous déclarait hier soir Yassine al-Senoussi, un habitant de Tobrouk. Il faut en finir au plus tôt car il est capable de faire ce qu'il dit. »

Partager cet article
Repost0
17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 23:21

Zone d'exclusion aérienne en Lybie, toujours en attente. 

NATIONS UNIES (AP) — Le Conseil de sécurité des Nations unies a prévu de voter jeudi en début de soirée sur une résolution qui imposerait une zone d'exclusion aérienne en Libye et autoriserait les Etats membres de l'ONU à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils des attaques des forces de Moammar Kadhafi.

L'ambassadeur de France à l'ONU, Gérard Araud, a déclaré qu'il s'attendait à ce que plus d'un des 15 membres du Conseil s'abstienne quand le vote aura lieu à 18h (23h GMT). Mais des diplomates du Conseil ont affirmé qu'ils ne s'attendaient pas à ce que la résolution fasse l'objet d'un veto.

La résolution a besoin d'obtenir neuf votes "oui" et aucun veto par un membre permanent pour être adoptée. 

 

Partager cet article
Repost0
17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 23:14

Conseil de sécurité de l'ONU : intervention ou non en Lybie. Toujours dans l'attente. 

 

par Emmanuel Jarry

PARIS-NEW-YORK (Reuters) - La France s'est déclarée prête à agir militairement en Libye pour arrêter l'offensive de Mouammar Kadhafi dès le vote prévu ce jeudi par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution autorisant ces opérations.

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, est allé à New York défendre en personne ce projet de résolution franco-britannico-libanais visant à mettre fin à la répression du soulèvement contre le régime du dirigeant libyen.

Alain Juppé a indiqué à son arrivée à New York qu'en cas de vote positif, sur lequel Paris se dit confiant, la France et ses partenaires mettraient très vite la résolution en oeuvre.

"Il va de soi que compte tenu de l'urgence sur le terrain, elle doit être mise en oeuvre rapidement", a-t-il dit aux journalistes avant le début du débat au Conseil de sécurité.

De source française, on souligne que les frappes pourraient avoir lieu vendredi après consultation avec les pays de la Ligue arabe avant la tenue samedi à Paris d'un sommet tripartite Union européenne-Ligue arabe-Union africaine.

Les opérations pourraient viser les pistes des aérodromes et les convois de l'armée libyenne.

En réponse à une question, le chef de la diplomatie française a exclu toute opération militaire terrestre.

Peu avant le vote, Paris se voulait confiant.

"Il serait étonnant qu'il y ait un veto d'un membre permanent", a-t-on expliqué de source diplomatique française. "Nous sommes persuadés d'avoir les neufs voix nécessaires."

 

COURSE CONTRE LA MONTRE

Sur les cinq membres permanents du conseil, les voix de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis sont acquises. La Russie ne semble pas vouloir s'opposer au texte et Paris espère voir la Chine s'acheminer vers une abstention.

Une véritable course contre la montre est engagée, alors que les forces fidèles à Mouammar Kadhafi s'apprêtent à donner l'assaut aux derniers bastions des insurgés.

Selon la même source diplomatique française, le projet de résolution se fonde sur le chapitre VII de la charte des Nations unies pour autoriser l'utilisation "de tous les moyens" afin de protéger les populations civiles libyennes.

Cela comprend des moyens militaires, en particulier aériens, mais exclut une intervention terrestre, dit-on de même source.

Ce texte autorise la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne recouvrant une palette de modalités sans qu'il s'agisse nécessairement d'interdire tout l'espace aérien libyen.

Un autre point prévoit le renforcement des sanctions contre Mouammar Kadhafi, sa famille et son entourage. Enfin, le texte appelle à un cessez-le-feu immédiat.

Les opérations seront menées par une "coalition de volontaires" comprenant la France, le Royaume-Uni, sans doute les Etats-Unis et plusieurs pays arabes.

La participation de ces derniers pourrait cependant se limiter à l'autorisation de survol de leur territoire, un accès à leurs bases, une surveillance aérienne et maritime, etc.

Un représentant de la Ligue arabe à l'ONU a mentionné les Emirats arabes unis et le Qatar.

Les dirigeants français ont toujours affirmé qu'une intervention de la France contre les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ne pourrait pas se faire sans mandat du Conseil de sécurité et sans participation active des pays arabes.

avec John Irish et Gérard Bon, édité par Yves Clarisse

Partager cet article
Repost0
8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 13:10
Jeudi Noir expulsé de chez Moubarak

8 mars 2011

Ce mardi 8 mars au petit matin, des militants de Jeudi Noir et vingt galériens du logement ont été expulsés par les forces de l’ordre d’un immeuble se situant au 1 place de Rio de Janeiro, dans le très chic 8ème arrondissement de Paris.

Il s’agirait selon toute vraisemblance d’un bien immobilier propriété du dictateur égyptien récemment déchu Hosni Moubarak.

Jeudi Noir occupait discrètement depuis le 2 février dernier cet immeuble Haussmanien de 2500 mètres carré, jouissant d’une belle vue sur le Parc Monceau.

Les militants et habitants précaires ont été expulsés ce matin en toute l’illégalité (ce genre de procédure nécessite une décision de justice). Douze d’entre eux sont actuellement au commissariat.

Les pouvoirs publics français préfèrent encore, malgré les mouvements au sud de la Méditerranée, défendre les biens mal acquis des potentats « amis de la France » que le droit au logement. Rappelons que le Conseil fédéral suisse a lui gelé les avoirs de l’ancien dictateur égyptien et de sa famille, fortement soupçonné d’avoir détourné des milliards de dollars au détriment de son peuple, milliards investis notamment dans la pierre parisienne, tandis que nos concitoyens ont de plus en plus de mal à se loger.

Car à Paris, 600 000 logements sont inoccupés, et en France, ce sont 3,7 millions de personnes, hommes, femmes et enfants, qui vivent dans des logements précaires, ou sans toît.

Les Jeunes Ecologistes saluent la tenacité du collectif Jeudi Noir, qui, alors menacé d’expulsion d’un immeuble de l’assureur AXA, ne s’est pas découragé et a investi une nouvelle propriété. Nous réaffirmons aujourd’hui notre soutien inconditionnel aux militants de Jeudi Noir et à leurs propositions: application de la loi de réquisition de 1945, encadrement des loyers et construction massive de logements sociaux.

Que le gouvernement se souvienne de l’adage populaire: « bien mal acquis ne profite jamais ».

Les Jeunes Ecologistes.

Partager cet article
Repost0
8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 13:06

Espoirs et embûches des révoltes arabes

Les paysans dans la révolution égyptienne

La pièce est petite, sale et mal éclairée. Un antique poste de télévision trône sur un meuble décharné. Par la fenêtre se dévoilent les champs travaillés, découpés et cultivés par les fellahs égyptiens. Aujourd’hui, l’arrivée de l’ingénieur cairote attire beaucoup de monde dans la maison d’Ahmed Ahmed el-Komwaldy. Viennent uniquement des hommes en galabiyyehs et à l’accent difficile. On raconte les événements de la veille, une bataille rangée, apprendrons-nous, entre des voyous stipendiés par un général de l’ancien régime et les paysans du village. Mais, pour le moment, c’est de la révolution que nous parlons. « Avant la révolution, il n’y avait pas de démocratie, c’était un régime policier, dit un paysan.Aujourd’hui, c’est mieux. » Quand on lui demande s’il a pris part à cette révolution, il répond que non. « Il y a Internet et Facebook qui relient entre eux les intellectuels (1). » Ici, rien de tel ; seule la télévision. Mais ils sont pourtant au courant, et la carence du pouvoir dans les campagnes pendant quelques semaines a permis aux paysans de récupérer des terres qui leur avaient été spoliées avant la révolution par de grands propriétaires terriens ou des officiels de l’ancien régime, avec la complicité des autorités de l’Etat.

Les paysans égyptiens sont confrontés à un pouvoir que Bachir Sakr, ingénieur agricole et membre du Comité de solidarité avec les paysans, qualifie de « féodal » (2). En effet, « depuis une dizaine d’années, écrit François Ireton, (...) sont intervenus un certain nombre d’événements liés à des revendications foncières, en général totalement dénuées de fondement légal. D’anciens grands propriétaires, ou leurs héritiers, saisissent l’occasion de la mise en œuvre de la loi de 1992 [qui a libéralisé le marché de la location des terres agricoles], soit pour tenter de récupérer des terres ayant autrefois appartenu à leur famille et qui furent confisquées et redistribuées en petites propriétés lors de la réforme agraire de 1952, soit tout simplement pour mettre la main sur des terres qu’ils convoitent (3) ».

Dans le village d’Imaria, situé entre la ville de Damanhour et Alexandrie, dans le nord-est du Delta du Nil, les paysans affrontent un général de la sécurité de l’Etat, Tarek Heikal. Ils l’accusent de leur voler des terres en falsifiant des documents avec la complicité des fonctionnaires de l’Organisation de la réforme agraire, qui gère les terres redistribuées aux paysans après la réforme agraire du président Gamal Abdel Nasser. Selon eux, il leur a ainsi volé, en juin 2010, 5 feddans (4) qu’ils cultivaient. Ils avaient alors tenté, sans succès, de résister.

Puis vint la révolution. Les paysans ont alors décidé de cultiver ces terres, en profitant de l’absence du général. Celui-ci a riposté en envoyant ses hommes de mains. Des heurts violents ont eu lieu le 14 février ; un jeune du village a été blessé, disent-ils le lendemain. Et la villa du général, qui y venait en villégiature, a été détruite.

Dans le village voisin de Barnougui, c’est l’héritier d’une grande famille de propriétaires terriens, M. Saleh Nawwâr, que l’on accuse d’avoir volé 400 feddans aux paysans. Pendant la révolution de 2011, ce sont 50 feddans que les paysans ont mis d’eux-mêmes en culture. Pour M. Beshir Sakr, ingénieur agricole et membre du Comité de solidarité avec les paysans, ces prises de terre constituent « le second acte de la révolution. Les ouvriers font grève et revendiquent ; les paysans, eux, reprennent d’eux-mêmes leur outil de production : la terre. La révolution est pour eux une chance. »

Mais c’est à la seule condition que les féodaux ne récupèrent pas ces terres que la révolution égyptienne sera réellement réussie. Karam Saber Ibrahim, directeur du Centre de la Terre pour les droits de l’homme, y insiste. « Il n’est pas possible d’appeler cela une révolution s’il n’y a pas de changement pour les ouvriers, les paysans et les nécessiteux. Dans plus de cinquante villages aujourd’hui, les paysans réclament leurs terres, et, grâce à la révolution, de nombreux feddans sont en train d’être repris des mains des corrompus et des hommes d’affaires. Nous en sommes au début [de la révolution] ; il faut reprendre aux corrompus et faire une caisse pour les citoyens. Il y a des milliards qui doivent être redistribués. » La demande d’égalité et de justice sociale est forte aujourd’hui en Egypte. Elle ne passera pas uniquement par des réformes démocratiques et constitutionnelles. « Les gens ne mangent ni une constitution, ni l’Assemblée du peuple », conclut amèrement Karam Saber Ibrahim.

Raphaël Kempf.

(1) Le terme arabemouthaqaf a une acception plus large que le mot intellectuel en français. Il sert à désigner de façon générale toute personne cultivée.

(2) Lire Beshir Sakr et Phanjof Tarcir, « La lutte toujours recommencée des paysans égyptiens », Le Monde diplomatique, octobre 2007.

(3) François Ireton, « La petite paysannerie dans la tourmente néolibérale »,Chroniques égyptiennes 2006, Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales (CEDEJ), Le Caire, juillet 2007, p. 38.

(4) Acre égyptienne et soudanaise (approximativement 40,0083 ares).

Partager cet article
Repost0
21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 19:51

Nouvelobs.com fait le point sur la situation dans le monde arabe de la Libye à la Tunisie...

LIBYE:  L'insurrection se propageait dans le pays, où les émeutes ont gagné Tripoli etplusieurs villes se trouvaient aux mains des manifestants, entraînant l'évacuation d'étrangers.
La télévision d'Etat libyenne a annoncé dans la soirée que les forces de sécurité menaient une opération contre "les repaires de saboteurs et de terroristes", qui a fait "plusieurs morts", avant de montrer des images "en direct" de manifestants pro-Kadhafi sur la principale place de la capitale.
Le bilan de la répression en Libye se compte désormais en centaines de morts: Human Rights Watch avance le chiffre de 233 morts, tandis que la Fédération internationale des droits de l'Homme a fait état de 300 à 400 morts.

 http://www.gitpa.org/Image/carte-lybie.jpg

MAROC: Cinq personnes ont trouvé la mort et 128 ont été blessées -dont 115 membres des forces de l'ordre- lors de troubles ayant suivi les manifestations, par ailleurs largement pacifiques, qui se sont déroulées dimanche dans le pays, ont annoncé les autorités.
Des milliers de Marocains avaient manifesté dimanche dans de nombreuses villes du pays en faveur de réformes politiques limitant les pouvoirs du roi.

 http://www.marocwebo.com/wp-content/uploads/maroc.jpg

BAHREIN: Un manifestant chiite a succombé à ses blessures, portant à sept le nombre de morts de la répression à Bahreïn, où l'opposition préparait une démonstration de force avec une grande marche mardi à Manama.
L'opposant chiite en exil Hassan Machaimaa, actuellement jugé par contumace pour terrorisme, a annoncé depuis Londres qu'il rentrerait mardi dans la capitale, où des milliers de personnes occupaient toujours la place de la Perle pour réclamer un changement de régime.

 http://www.populationdata.net/images/cartes/asie/proche-orient/bahrein/bahrein.jpg

YEMEN: Le président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a assuré qu'il ne partirait "que par les urnes", alors que la contestation s'est étendue au nord chiite du pays. Des dizaines de milliers de personnes participaient à un sit-in dans la capitale Sanaa, alors que le bilan des affrontements entre protestataires et forces de l'ordre à Aden (sud) est monté à 12 morts lundi matin.

 http://www.mapsofworld.com/yemen/maps/yemen-map.jpg

EGYPTE: L'Egypte a demandé le gel des avoirs à l'étranger de l'ex-président Hosni Moubarak et de sa proche famille, a annoncé le procureur général Abdel Meguid Mahmoud. La famille Moubarak est suspectée de s'être enrichie au cours des trois décennies que l'ex-président a passées au pouvoir, avant d'être contraint sous la pression populaire de renoncer à son poste.

 http://www.carte-du-monde.net/cartes/egypte.jpg

TUNISIE: Le gouvernement de transition tunisien a nommé un diplomate de carrière, Mouldi Kefi, au poste de ministre des Affaires étrangères, a annoncé l'agence officielle TAP citant une source autorisée au sein de la présidence.

 http://www.mapsofworld.com/tunisia/maps/tunisia-political-map.jpg

IRAK: Un adolescent a été tué et 48 autres manifestants blessés dimanche soir dans des affrontements avec les forces de l'ordre à Souleimaniyeh, seconde ville du Kurdistan irakien, théâtre d'incidents meurtriers depuis cinq jours.

 http://www.mapsofworld.com/iraq/maps/iraq-map.jpg

DJIBOUTI: L'opposition djiboutienne a condamné la "répression sauvage" de la manifestation de vendredi à Djibouti, demandant "un changement pacifique et démocratique" du régime "à l'instar de la Tunisie". De violents affrontements avaient éclaté vendredi soir entre protestataires et policiers, faisant deux tués, un policier et un manifestant.

http://www.africa-onweb.com/media/cartes/carte-afrique.jpg

(Nouvelobs.com)

 

Partager cet article
Repost0